1. |
Mercure
03:50
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Le métal liquide,
Qui coule dans tes veines,
Ce fluide vital,
Qui t’anime
Sans mal, je devine,
Sans boule de cristal,
Létal est l’acide,
Qu’elles retiennent
Au moindre changement climatique,
Tu frôles le choc thermique,
M’inondes, m’enlaces, me contamines,
De tes neurotoxines
Refrain
Comme une mèche,
A la mesure,
Le mercure monte en flèche, baby
Ouvre une brèche,
Au pied du mur,
Le mercure monte en flèche, baby
L’alliage sublime,
De nos deux humeurs,
Passe à l’état ultime,
Le point de non-retour,
Puis le mélange vire à l’écarlate,
Grimpe jusqu’au zénith,
Et quand la bulle éclate,
Le cours de ton corps,
Court plus vite que l’or
Serait-ce pour aider l’amalgame,
Que nos cœurs pulsent,
Et montent en gamme, en celsius ?
Qui sait ce dont ils sont capables,
En équilibre instable ?
Refrain
Passage instrumental / solos
Je sais comment mettre en éveil,
Libres et sans appareil,
Le volcan qui en toi fait rage,
Le scorpion de sa cage
Injecte le poison,
Infecte ma raison,
Directe attraction,
Discrète ascension du désir en action
Connecte la liaison,
Collecte la tension,
Respecte les écarts de pression,
Détecte [la moindre variation | Laisse-moi boire la ciguë de ce corps en fusion !]
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2. |
Du Sourire aux Larmes
03:51
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La lune comme une larme coule dans la vallée
Tes yeux comme une rivière reflètent sa clarté
Tandis que tu aiguises tes armes c’est dur à avaler
Mon corps comme la tour de pise est prêt à s’effondrer
J’attends la mise a mort dans l’arène de la nuit
Le matador n’était rien d’autre que la reine de ma vie
Un silence macabre entoure la prairie
Je parle et tu te cabres comme une jument en furie
Refrain
Du sourire aux larmes, du plaisir aux drames
Il te suffit de rire pour que cesse le vacarme
Le silence opère son jeu, un malaise survient
Carence de bons moments, alors quoi pour demain ?
Je prends le taureau par les cornes pour qu’il n’y ait plus de doute
Mon bourreau me raconte à quel point ça lui coûte
Pont
La nuit s’est écoulée et l’aurore apparaît
Les larmes ont coulé et l’horreur disparaît
De façon disparate, le bonheur se fait sentir
La lumière de ton cœur ne demandait qu’à sortir
Des flocons de neige tombent en été c’est étrange
Mes pensées se confondent pendant que je les mange
J’entends la mort qui gronde depuis les chrysanthèmes
Des années ont passé sans que je n’ose te dire je t’aime
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3. |
Addictions
04:09
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Sur le dos d’une boîte d’un disque de reggae,
Je dépose la sixième dose de la journée,
Et les yeux fermés, je trace une ligne et,
J’efface toute trace d’une sombre pensée.
C’est quand le jour décline, qu’enfin je m’allume,
Et j’éclaire au briquet mes songes nocturnes,
J’attise un feu d’artifice, je fais place au vice,
Tandis que le cannabis glisse, je glisse.
Comme le temps nous presse, se lance à nos trousses,
Je choisis la folie douce de drogues rousses,
Mais les flammes que j’allume jamais ne raniment,
La lueur des jours passés qui se consument.
Dans un tripot de fortune, je mise quelques thunes,
Sans crainte au fond, sans doute au cœur, sans peur aucune,
Après plusieurs tours de tablée, j’abats, la main levée,
Une main rêvée sur le vert pavé.
L’argent coule à flots, mais la roue tourne tard ou tôt,
Et au moment de jouer sa peau, je manque de pot,
Las, sur une pile de liasses, je perds la face,
Mais jamais personne ne m’arrache mon panache.
Face au temps qu’il faut bien passer, faites qu’on me laisse jouer,
Quelques coups bien placés, encore quelques coups bien placés,
Quoi de plus sensé qu’un ou deux gestes risqués,
Contre le confort glacé d’une vie sans danger.
Dans le lit, ce matin, je me sens si bien,
Mes yeux ouverts sur ton corps découvert,
Je n’en reviens presque pas d’être sur terre,
Plus rien ne me retient, rien ne me retient.
Mais comme le temps tient rarement ses promesses, sois ma maîtresse,
Je succombe à l’ivresse de tes caresses,
Il n’y a aucune meilleure raison, aucune meilleure façon,
De vivre, que sous ses addictions.
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4. |
On Trahit Bien
03:34
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On trahit bien ceux que l'on aime,
Le fruit défendu sous la ronce,
Brandi comme un emblème,
Que l'on dénonce
Quand la passion mûre et vorace,
Gagne le cœur du mensonge,
S'implante alors l'idée tenace,
D'une autre
Refrain:
L'aveu dévoile,
Le plus fidèle,
La part utile,
De nos faiblesses
Le moindre mal,
Intentionnel,
Qu'importe s'il,
Nous blesse
On trahit bien ceux que l'on aime,
Pour briser les chaînes et le charme,
Nul autre choix que le baptême,
Des larmes
Fils, fille de l'identique,
Aux sourdes affections,
Aux inédites musiques,
Sors de ton affliction
Refrain
On trahit bien ceux que l'on aime,
D'une balle dans l'évidence,
Sous l'œil horrifié de l'humaine,
Inconstance
Mais patience, les masques tombent,
Ma divine traîtresse,
Bientôt sonnera l'hécatombe,
Des illusions maîtresses
Refrain
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